Et si partir en retraite spirituelle, c’était pas fuir sa vie… mais se donner enfin la permission de la vivre autrement ?
C’est ce qu’a expérimenté Sara, photographe et coach en communication, qui a dit oui à la retraite spirituelle HUMAN édition 2 au Maroc, après des années à se dire “ce truc-là, c’est pas pour moi”. Avec humour, lucidité et profondeur, elle raconte ce voyage intérieur qui l’a secouée, apaisée, révélée. Pas de discours lisse ou de poudre de perlimpinpin ici. Juste une femme qui ose témoigner, les pieds sur terre et le cœur ouvert. Prends une tisane (ou un verre de rouge), et plonge dans ses mots.
Oui j’avais déjà entendu parlé du principe des retraites. J’imaginais ça comme des pauses ressourçantes au milieu d’une team de gens sympa mais peut-être un peu trop « perchée » pour moi -rire-.
C’est vrai, j’ai beau être très ouverte d’esprit, j’avais parfois l’impression que ce je voyais, c’était un peu « trop » pour moi. Je me disais simplement que je n’avais pas la personnalité pour. Mon ego était encore en mode « Je suis trop forte, besoin de rien ni de personne. »
J’ai beau être « forte » et courageuse, j’ai comme tout le monde beaucoup de moments « down ». Et quand j’ai réservé, je traversais justement un de ces moments de remise en question fatigante. Je sentais une espèce de lourdeur en moi qui me coupait parfois de ma joie de vivre si puissante d’habitude. Et cela faisait plusieurs fois que je voyais passer tes retraites puisque je te suis depuis ta première activité de Wedding Planner.
J’en avais aussi beaucoup entendu parlé par le biais d’une super cliente à moi très active dans tes événements et ses retours ont fortement susciter ma curiosité aussi. Alors cette fois-ci je me suis dit qu’il fallait que je me fasse mon propre avis. Que j’avais besoin d’un moment loin de mon quotidien pour lâcher-prise tout ce contrôle mental usant et qu’en plus, ce n’était pas qu’une retraite mais aussi un trek dans un environnement incroyable alors clairement, c’était le moment !
Franchement aucune. Quand je me lance dans quelque chose, j’y vais les yeux fermés et je me laisse porter. Mieux vaut ne pas savoir en plus sinon cela aurait pu me faire reculer… et j’avais confiance en toi pour respecter mes limites si jamais donc bon.
Pour le coup mon mental était ailleurs. Dans mes préoccupations habituelles on va dire. Il m’a joué une ou deux fois des tours en me rappelant que je n’avais pas besoin de ce genre d’événement pour avancer mais de toute façon je mentis engagée alors pas le choix.
Le premier jour au Maroc?
L’arrivée à Marrakech ou l’ouverture officielle de la retraite avec ce cercle de parole ? Parce que ce le ressenti est carrément différent entre des 2 jours. L’arrivée à Marrakech était cool. Pas forcément à l’aise de me retrouver avec des gens que je ne connais pas mais toujours dans l’inconnu et la découverte et j’étais plutôt bien.
Le premier jour dans le désert et donc de la retraite ?
Le jour de l’ouverture avec le cercle de la retraite spirituelle Human, c’était autre chose. À vouloir contrôler et retenir toutes les émotions qui me submergeaient à l’écoute des autres participants, éponge que je suis, j’ai été à la limite de la tétanie. Cela m’a tellement contrarié de me mettre dans ces états que je me suis dit qu’il fallait en finir. Que je n’avais qu’à pleurer comme les autres au moment où ça venait et point. Qu’il fallait que j’arrête de contrôler ça et que j’accepte de montrer mes émotions à des inconnus. Que je ne risquais rien.
Pour moi c’était le pied ! Ma charge mentale était légère comme l’air et j’ai apprécié ne rien faire dutout parfois et découvrir un autre monde. Observer. Marcher.
Le moment qui a tout changé c’est peut être un peu fort. Mais le moment inattendu et dont je ne me serais jamais doutée vu la manière que j’avais de ne jamais lâcher le mental, c’est ce voyage au tambour qui m’a fait « partir » pendant 45 minutes.
Cet état de conscience modifiée dans lequel je suis tombée sans m’en rendre compte et dans lequel je me sentais extrêmement bien. Ce moment était particulier. Malaisant pendant les quelques minutes où je me rendais compte que j’avais lâcher le mental mais formateur pour l’avenir.
J’avais expérimenté ce que je n’aurais jamais crû possible alors, je pourrais le refaire. Je pourrais m’autoriser à lâcher prise à nouveau et à ce point quand je l’aurais décidé. J’avais ouvert une porte de plus dans mon champs des possibles.
Elle ouvert une porte sur mon champs des possibles et m’a aider à lâcher prise en profondeur. Elle ouvert encore un peu plus mon esprit.
Alors je suis photographe et coach en communication et business, précisons. Je ne fais pas de coaching sur la vie personnelle. Mais je dirais que oui. Notamment sur l’importance des rituels, des symbols, des protocols. Pas forcément sur moi mais sur les autres, j’ai vu ce que cela pouvait créer, ancrer, aider et parfois même transformer.
Bien sûr, Human a confirmer et appuyé le choix de mon approche en photographie. Cette libération de ma charge mentale m’a aussi permis d’éclaircir encore plus ma vision. Celle que je porte depuis un moment maintenant et qui se confirme d’expérience en expérience.
Disons qu’en retraite, on se confronte au collectif. À la communauté. Au regard de l’autre. C’est plus challengeant. Et on fait des ateliers que clairement je ne pourrais faire seule. Ça change et ça fait grandir différemment.
C’est d’elle dont je parlais justement au début. Elle me parlait beaucoup de ce qu’elle vivait et m’a rendu très curieuse. Elle a été mon repère dans cette expérience. Et je n’avais aucune appréhension du fait qu’elle soit là. C’est une personne de confiance et non jugeante. Je pouvais tout vivre en sa présence.
Dans l’immédiat, non. Je pense qu’il faut laisser le temps d’intégrer les choses dans son quotidien et je sais que cela prend parfois du temps.
Je pense aussi que pour garder le caractère « spécial » des choses, il faut éviter que ce soit récurent. Et j’avance aussi très bien seule, soyons honnête. Toutefois je serais certainement à nouveau appelée un jour… mais ça, c’est l’avenir qui nous le dira.
Dans tous les cas quand on fait un choix, quel qu’il soit, c’est pour répondre à un besoin ou une envie. Dans le cas de la retraite, ce n’est pas forcément le besoin de régler un problème non. On peut y aller pour n’importe quel besoin ou envie. Dont celui de simplement découvrir. On ne fait pas forcément les choses pour régler des problèmes. On fait des choix pour vivre et s’épanouir avant tout.
Une pause dans le quoditien pour vivre quelque chose de différent et de parfois formateur.
De s’écouter. Si tu sens l’appel go ! Si tu le fais pour toi go ! Si t’attends une solution miracle, non par contre.
Si c’est pour fuir ta réalité, non plus. Si c’est pour suivre une mode, encore moins.
Tente l’expérience de la retraite si tu as l’envie de vivre. Et d’expérimenter quelquechose de différent.
Lâcher prise, humanité, beauté
C’est peut être le cas. Mais peut être pas non plus. Dans tous les cas c’est comme les brocolis, tu ne sais pas si tu vas aimé tant que tu n’y a pas goûté.
Merci Sara.
Pour ta parole vraie, simple, sans fioritures.
Tu n’as pas cherché à vendre du rêve — et merci pour ça. Tu as juste raconté ton expérience. Ton vécu. Ton chemin. Et c’est exactement ce que je voulais quand je t’ai proposé de poser tes mots sur mon blog.
Aucune pareille. Aucune meilleure.
Mais tous ont dit oui.
Oui à l’inconnu. Oui à la rencontre. Oui à soi.
Oui à vivre quelque chose de différent.
Oui à leur humanité. En miroir de celle des autres.
Parce que c’est ça HUMAN.
Ce n’est pas une parenthèse magique pour fuir le réel.
C’est un espace brut, vivant, vibrant, où chacun vient comme il est — pas comme il croit qu’il devrait être.
Un lieu où on enlève les couches. Où on lâche les rôles.
Où on revient à l’essentiel : respirer, ressentir, rencontrer.
Parce que dans HUMAN, on ne cherche pas à aller plus haut, plus fort, plus vite.
On revient à la base.
À la beauté de ce qui est simple.
À la puissance du silence.
À la joie qui surgit quand on s’autorise à être pleinement là.
Pas à performer. À ressentir.
La joie, la vraie, elle est là. Dans un regard. Un feu de camp. Un fou rire qui déborde. Un pas posé en conscience dans la nature.
Pas besoin de faire plus. Juste être. Et c’est immense.
D’ailleurs, si tu veux sentir à quel point chaque chemin est unique, je t’ai déjà partagé mon propre témoignage dans un autre article. Tu verras… ici
Il n’y a pas UNE bonne raison de partir en retraite.
Il y en a autant que de battements de cœur autour du cercle.
Alors merci encore à Sara pour ce partage vibrant d’authenticité.
Et si toi aussi, en lisant ces mots, tu sens un appel quelque part en toi…
Écoute-le. Prêt pour la prochaine aventure de la retraite spirituelle Human ....?????