Témoignage Adolescence difficile

Je fais partie de ces mères qui ont eu un enfant qui a eu une adolescence difficile ....

J'étais à la préfecture, en train de faire la queue pour une immatriculation... Je ne me souviens plus de quoi ni pour qui. Je me souviens des marches, que je me suis assise dessus, qu'il était avec moi et que, quand j'ai raccroché, ma première phrase a été :
"Avant d'y aller, on va s'arrêter prendre une pizza, comme ça quoi qu'il arrive, au moins tu as mangé !"

C'est bizarre que, malgré ce coup de téléphone et ce qu'on venait de me dire, ma réaction de mère ait été qu'il devait bien manger !

Ce jour-là, c'était la première fois que la police m'appelait pour m’informer que mon enfant était convoqué. Il avait 15 ans et il était convoqué pour dégradation de biens publics. Peut-être que c'est parce qu'il m'avait parlé de tout cela bien avant le coup de téléphone, ou parce que j'avais eu la maman de son copain au téléphone, qui, elle, était déjà au commissariat... Je ne sais pas trop pourquoi le fait qu’il mange a été ma première pensée.

C'était il y a presque 10 ans, et je me rappelle avoir dansé entre sidération et responsabilisation...

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Sidération et responsabilisation : une claque pour la mère que je croyais être

Sidération, parce que la police, le commissariat, les délits, la justice… Je ne connaissais pas du tout. Moi, je n'ai jamais soufflé dans un ballon. Mon plus gros délit, comme dit ma fille, c’est d’être sortie pendant le couvre-feu Covid sans motif impérieux (lol). Alors que mon fils soit convoqué ? Grosse claque.

Et pourtant, je lui ai dit tout de suite :
"Tu vas tout avouer et tout assumer. Je serai là pour toi, mais à la seule condition que tu assumes tes conneries !"

Découvrir l’accusation : un mur d’amour au stabilo

Arrivés au commissariat, comme il est mineur, j'assiste à l'audition. Et là, je ne sais pas qui est soupçonné, qui est mis en cause... Lui ou moi ? J'ai vraiment eu l'impression d'être déjà condamnée, d'être une mère de merde. J'étais là, à côté de lui, et leurs mots, leurs regards disaient clairement : "Madame, c'est votre faute !!!"

Mon fils m'avait raconté l'histoire, expliqué ce qu'ils avaient fait et pas fait avec son groupe de copains. Il m'avait dit qui était avec lui. Je lui avais bien dit : "Si tu veux que je sois avec toi, tu dois tout me dire !"
Il m'a bien tout dit… Sauf, sûrement par pudeur ou par gêne, ce que je verrais sur les photos.

Je vais arrêter le suspense parce que, sûrement comme toi qui lis ce blog, je m'étais imaginé des trucs de dingue. Sauf que sur la photo que le policier me montre avec désinvolture et accusation, en précisant qu'il y avait eu effraction et dégradation de biens publics, je vois écrit au stabilo, sur un mur du couloir de son ancien collège, bien gros :
"Maman je t’aime"

Franchement, le plus dur ce jour-là, après tout le stress déjà vécu, a été de ne pas éclater de rire devant ce policier qui n'avait pas du tout envie de rire !

Les défis de l’adolescence : entre tempêtes et apprentissages

J'ai choisi de commencer cet article de blog avec cette histoire (écrite avec l'accord de mon fils) pour parler de ce sujet de l’adolescence. Mais surtout pour témoigner de ce que nous, parents, pouvons vivre quand celle-ci n’est pas très fluide.

C'était la première d’une longue série de stress, de peurs, de doutes, de colères, de sensations d’isolement et d’incompréhension que nous avons traversées ensemble pendant quatre ans...

Et je ne vais pas raconter les détails de ce que lui a vécu, car c'est sa vie, son histoire. Aujourd'hui adulte, il dit lui-même qu’il paye les conneries de son adolescence. Mais je veux parler de ce qui se passe du côté des parents.

Dans mon métier, je rencontre des parents démunis, à bout, paniqués et seuls pour traverser les tempêtes de l’adolescence. Je veux te partager mes émotions, mes erreurs et ce que j’ai fait pour tenir le cap. Tout cela ne vaut qu’à la mesure de ma propre expérience. Je ne dis pas que j’ai raison ou que j’ai bien fait. Je partage juste pour que, toi, parent, tu saches que je te comprends, je te crois, et que tu n’es pas seul. Peut-être que tu trouveras deux ou trois ressources dans ce récit.

Poser le cadre : l’adolescence, une traversée des peurs

Avant d'aller plus loin, je vais te poser le cadre de ce que nous avons vécu... Pendant ces années d'ados, mon fils a vécu toutes les expériences qu'un parent ne souhaite jamais que son enfant vive. Il m'a fait vivre et dépasser toutes mes plus grandes peurs de mère. Aujourd'hui, j'en parle car il a 23 ans, il a son appart, son entreprise, sa petite vie tranquille, et il va bien.

À la vie, à l'amour, mon fils de l'amour. ❤️

Les émotions que j'ai traversées pendant son adolescence difficile

La peur
Elle faisait partie intégrante de moi... J'avais une angoisse que le téléphone sonne pour entendre la police ou l'hôpital de l'autre côté m'annonçant le pire. Il était impossible pour moi de rester plus de quelques minutes sans batterie ou sans réseau... Je devais être tout le temps joignable pour le "au cas où" !!! Ma vie était en mode imprévisible, à gérer à chaque instant... Le jour comme la nuit.

L'angoisse
Évidemment, elle avait un impact sur mon sommeil, sur ma façon de gérer mes journées, sur mon corps, mais aussi dans mon couple... J'étais en alerte et en mode survie en continu.

La solitude
Je crois que c'est elle qui a été la plus difficile, accompagnée de l'incompréhension, de la perte de confiance en moi, et du sentiment d'être jugée par tout le monde... Au début, naïvement, je parlais de ce qui se passait à la maison, attendant du soutien et de la compréhension des autres.

Sauf que j'ai très vite vu qu'à part juger et donner des conseils non sollicités, personne n'essayait de comprendre ce que nous vivions, ni que je ne cherchais pas des solutions en parlant, mais du soutien, juste du soutien !!!! Alors, j'ai commencé à réduire le cercle, à ne plus en parler... Pas parce que je n'avais pas besoin de soutien et que je voulais tout gérer seule, mais parce qu'il ne fallait pas rajouter du mal à ce qui était déjà difficile !!!

Les conseils non sollicités et le poids du jugement

Je n'avais pas besoin d'entendre que je devais faire plus comme cela, ou arrêter de faire comme ça... Je n'avais pas besoin d'entendre, pour la 10 000ᵉ fois, que je devais le foutre dehors, que je devais lui éclater la tronche pour qu'il comprenne enfin, que je devais être plus stricte, mettre plus de règles... Parce qu'en vrai, tout ça, je l'avais déjà essayé ( sauf éclater la tronche bien sur !!! ) et, clairement, ce sont des conseils de merde.

À part empirer le problème et abîmer le lien, ça ne sert à rien du tout !!!

Bien souvent, tous ces conseils partent d'un "bon" sentiment... Je me rappelle même une fois, ma sœur, inquiète de me voir si angoissée et désemparée, a voulu bien faire et a pris la décision, sans me consulter, de l'appeler pour lui "expliquer la vie". Ça a créé un conflit, mais rien de positif. J'avais juste besoin de pouvoir me confier, qu'on me rassure, qu'on m'écoute, peut-être même qu'on me donne confiance en moi et qu'on me réconforte... Mais pas qu'on me dise quoi faire, ni qu'on fasse à ma place.

Et puis, les jugements, ça aussi, ça isole !!!! Je ne disais plus rien, parce que tous les jours, il y avait de nouveaux soucis, des scénarios qui se répétaient... Et même encore à notre époque, si un enfant part en "couille", c'est forcément la faute de la mère qui est trop protectrice ou trop absente ! Si l'enfant ne rentre pas dans les clous, c'est obligatoirement le parent qui est déficient, qui a été mauvais !!! Alors je me taisais...

La recherche d'aide : des solutions inexistantes pour traverser une adolescence difficile

J'ai cherché aussi de l'aide du côté des associations de parents, des cercles, même du côté médical... Et c'est naze aussi !!! J'avais besoin de conseils, d'astuces, de savoir comment faire et quoi faire de la part d'experts !!!

Ah oui, on va bien trouver de grands moralisateurs sur les dangers de la drogue, par exemple... Mais clairement, le gamin en face de moi, en pleine rébellion, il s'en care le cul de la morale, des règles et de sa santé !!!

C'est d'ailleurs à ce moment-là que j'ai lancé les cercles de femmes !!! Je n'ai pas trouvé, alors j'ai créé un espace où, à défaut de trouver des réponses, je pouvais me déposer en toute sécurité et sans jugement !

La colère : une émotion omniprésente

Ah oui, putain, la colère :

  • Contre moi.
  • Contre lui.
  • Contre l'entourage qui ne prend pas la mesure de ce qui se vit et se joue.
  • Contre la banalisation et, en même temps, la stigmatisation.
  • Contre les moralisateurs.
  • Contre ceux qui sont soi-disant là pour aider et protéger, et qui rajoutent de la merde à la merde.
  • Contre la société.
  • Contre son entourage.
  • Contre tout et rien, en fait !!!

Et contre tous ces conseils, du genre :
"Faut avoir de l'autorité."
"Prive-le de sortie."
"Faut que tu contrôles ses fréquentations."

Et tu crois que je ne le sais pas ???

Mais tu fais quoi quand ton gosse d'1m86 te dit :
"Je m'en branle que tu veuilles pas que je sorte."
et qu'il prend ses baskets et sort par la fenêtre !!!!

Quand ton gamin a 4 ans et te fait une colère, tu le prends sous le bras et tu pars avec lui discuter... Quand il fait deux têtes de plus que toi et qu'il est en pleine rébellion d'autorité, tu fais quoi ??????

Combien de fois ai-je entendu…

Combien de fois ai-je entendu des gens dire :
"Ah ben voilà, tous ces voyous qui vivent dans les cités, c’est la faute de leurs parents qui ne s’en occupent pas et de la justice qui ne fait rien."

Eh bien, moi, mon voyou d’amour, c'est un beau gosse, il vit dans une belle maison à Six-Fours, il a sa maman et son beau-père toujours là, il a une famille présente et attentionnée, il est scolarisé, on travaille...

Et pourtant, rien ne va ni dans sa tête ni dans son corps. Il défie tout, prend des risques, se met en danger, ne respecte pas grand-chose (si ce n’est nous !!!), se fait du mal !!

Qu’est-ce qu’on a raté ? Qu’est-ce qu’on a mal fait ? Où est-ce qu’on s’est trompé ? Qu’est-ce qu’on doit faire ????

Les nuits sur le carrelage de la cuisine

J’en ai passé, des nuits assise sur le carrelage de la cuisine, à réfléchir, chercher des solutions, pleurer, crier...

Aujourd’hui, il me dit que, maintenant qu’il est adulte, il avait besoin de prendre des claques de la vie pour comprendre ce qui était important... Il en a pris plusieurs.

Mais de mon regard de maman, je crois surtout que ce qui l’a aidé, ce ne sont pas les claques, mais l’amour !!!!

Ce que j’ai mis en place : les trois piliers

Même si j'ai tenté plein d'approches différentes, celles qui sont restées le fil rouge sont :

1. La communication
La règle était : "Quoi que tu fasses, je veux le savoir !!!!"
J'avais bien compris que je n'avais pas le pouvoir de l'empêcher de faire tout ce qu'il avait décidé, mais je voulais savoir, de sa bouche à lui, les choses...

Alors oui, j'ai entendu beaucoup de trucs pas très beaux ni agréables. Mais, par exemple, il se débrouillait toujours pour que, soit lui, soit un ami, me téléphone ou m'envoie un texto pour me prévenir que j'allais recevoir le coup de téléphone que je ne voulais pas avoir !!!

Je crois que c'était sa façon à lui de me projeter un petit peu de ce que lui-même n’arrivait pas à se protéger.

Pour que cette communication fonctionne, il devait savoir que je ne le jugerais pas ou que je ne lui ferais pas la morale... Attention, je n'ai jamais ni encouragé, ni cautionné, ni validé tout ça...

Il a toujours su mon point de vue, et je lui ai toujours dit :
"Tu fais de la merde, tu assumes les conséquences !!!!"
Il connaît mon avis. Il sait ce que je déteste, ce que je ne tolère pas, ce que je n'accepte pas et que je ne couvrirais jamais rien !!!!!!!!

2. La confiance
Alors, en lui, à ce moment-là, pas du tout !!!! Je savais qu'il pouvait mentir, ne pas tenir ses engagements...

Mais par contre, j'ai toujours eu confiance en qui il était !!! Je savais, au plus profond de mes entrailles, qu'il était un futur homme bon et bien ! Qu'il avait de bonnes valeurs et une belle personnalité...

J'avais confiance en lui de demain !! J'avais aussi confiance en ce que je lui avais transmis et en ce que je lui transmettais, j'avais confiance en notre lien et en notre amour, j'avais confiance en la vie...

J'ai douté tellement de fois de la mère que j'étais, mais jamais de la force de l'amour que j'avais pour lui !!!

Plusieurs fois, il s'est excusé de me faire vivre tout ça et, à chaque fois, je lui disais :
"Si tu m'as choisie comme mère, c'est que je suis capable et qu'ensemble, on va traverser cela."

3. La responsabilisation
Dans son groupe de potes, il y avait deux catégories de parents (oui, à force, on se connaissait tous !!!) : ceux qui, comme moi, savaient que nos fils n'étaient pas des anges et leur disaient :
"Tu fais de la merde, assume !!!!"

Et ceux qui disaient, révoltés, que leur pauvre petit amour était influencé par les nôtres et que rien n'était de leur faute...

Vu que le temps a passé, le constat entre ces deux postures parentales est sans appel. Ça fait une grosse différence sur ce que ces gosses sont devenus comme adultes.

Mon fils savait et sait que je serais toujours là à ses côtés pour le soutenir et l'accompagner à traverser. Par contre :
"Mec, faut assumer tes choix, que ce soient les gens que tu fréquentes, les décisions que tu prends, les mots que tu dis, les gestes que tu fais !!"

Bien sûr que l'effet de groupe entraîne et qu'il y a toujours des leaders et des suiveurs, mais à un moment, c'est notre rôle de parent de sortir nos enfants des cages dorées et de notre déni d'enfant parfait pour en faire des adultes capables de faire face !!!

Demander de l’aide : sortir de l’isolement parental

J'ai eu la chance qu'il accepte très "facilement" de se faire aider... Bon, on est tombés souvent sur des gens qui n’ont pas du tout aidé, mais on a essayé beaucoup de choses.

Ce que je veux surtout te dire ici, c'est qu’il est important de reconnaître qu’on n’a pas la toute-puissance, même en tant que mère, pour trouver la solution seule.

Tant qu’on veut tout faire seule, qu’on veut être la sauveuse et qu’on se croit missionnée pour tout ça... À part se priver de solutions et de soutien à cause de notre égo, ça ne sert à rien de bon !!!!!

Et même si l’ado ne veut pas d’aide... Il est bon d’en accepter pour nous-mêmes !!!!

Défoncer le déni : une étape essentielle

J’en ai un peu parlé dans la responsabilisation, mais vraiment, le plus gros, et probablement le plus important pour vraiment accompagner son ado, c’est sortir du déni qu’on a souvent en tant que parent.

Que ce soit par sidération, par dissociation, par naïveté... Le déni, dans cette situation-là, empêche la présence juste.

Oui, c'est difficile d'entendre, d'admettre, de reconnaître que notre enfant n'est pas le petit ange trop mignon et adorable qu'on imagine... Alors, il l’est sûrement, mais il n’est pas que ça.

Oui, c'est difficile de reconnaître que notre enfant soit en souffrance, au point de se faire du mal de différentes façons.

Oui, c’est terriblement douloureux de voir là où on s'est raté, où on n’a pas compris, pas vu, pas entendu... Ça fait mal de se sentir impuissant.

Mais sortir du déni, c'est le premier vrai pas que l'on peut faire pour l’aider !!!

Ce que j’aurais fait différemment

1. Être plus présente pour mes deux autres enfants
J'étais tellement inquiète et préoccupée, en vigilance pour mon grand, que j'ai été trop focus sur lui, en "délaissant" les autres... On ne peut pas être partout, je le sais bien, mais eux aussi vivaient des choses, ils grandissaient...

2. Ne pas engager ma fille dans la mission de sauver son frère
J'ai très vite compris que la clé pour atteindre mon fils était les conséquences que ce qu'il faisait avait sur sa petite sœur et moi.

Ce n'était pas son rôle à elle... Leur lien, très fort et solide, l’a mise plusieurs fois dans des situations où c'était trop pour elle. Elle a voulu porter ce qui n'était pas à elle !!

3. Accepter plus rapidement de me faire accompagner par un professionnel
Comme je te disais, même si l'ado ne veut pas voir de thérapeute... Ce que tu vis, toi, en tant que parent, c'est difficile et douloureux. Se faire suivre soi aussi en thérapie me semble indispensable.

4. Lâcher prise plus vite
J'ai beaucoup cru que j'étais seule à pouvoir et devoir gérer cela. Mais j'avais, par exemple, mon mari, son beau-père, et je lui aurais donné plus vite la place qui est la sienne, en acceptant qu'il fasse à sa façon, même si ce n'était pas la mienne.

Toi, parents qui vient avec " un ado compliqué "

J'avais envie d'écrire cet article surtout pour montrer aux parents qui vivent une adolescence compliquée avec leur enfant qu'ils ne sont pas tout seuls, et que, oui, c'est très dur, ça fait mal, c'est fatigant, angoissant, et qu'on a souvent envie de lâcher l'affaire...

C'est un sujet dont on parle très peu, parce que, dès qu'on en parle, on est stigmatisés comme parents incompétents et enfants à problèmes.

Mais justement, je crois que si on osait en parler davantage, on verrait que beaucoup de nos jeunes, dans notre société actuelle, traversent des moments plus ou moins longs comme celui-là...

La drogue et l’hypocrisie

Par exemple, le sujet de la drogue... Aujourd'hui, elle se vend devant les portails des collèges.

Faut arrêter cette hypocrisie de croire que ça touche "que les autres" ! C'est partout, c'est banalisé, c'est normalisé, et c'est de la merde !!!!

Faut qu'on parle, faut qu'on le dise, faut qu'on se rassemble, qu'on se soutienne !!!

À la fin, une vérité simple : l’amour reste

Je sais aujourd'hui que je suis une bonne maman et que je l'étais aussi à ce moment-là, mais j'aurais voulu qu'on me le dise, qu'on me le répète...

Pour me donner de la force, du courage, et surtout de la joie et de la confiance.

J'aurais voulu qu'on me dise que, même quand on donne le meilleur à nos enfants, qu'on est présent, qu'on leur transmet de bonnes valeurs, qu'on les éduque avec tout notre amour et nos convictions... Ils sont des humains à part entière, qui ont leurs propres choix, leurs propres chemins.

Que si je suis responsable de l'enfant, je ne suis pas responsable de l'adulte qu'il deviendra... Je donne le meilleur, et il dispose.

Je l'aime, et il fait ses choix.

Mon fils de l'amour... Merci de m'avoir choisie comme maman. Je t'aime de la folie !!! ❤️

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