Une retraite thérapeutique entre femmes, c’est pas un week-end pour se prélasser et faire du yoga dans une jolie salle avec des bougies (même si on adore les bougies).
C’est un espace brut, doux, puissant, intense, vivant.
Un endroit où tu viens pas pour faire et pour être, te rencontrer. Vraiment.
Où tu viens pas pour “bosser sur toi” et pour te laisser traverser, enfin.
Te foutre la paix, et en même temps te foutre une claque d’amour.
Moi, j’organise pas des retraites parce que c’est à la mode.
J’organise ces retraites parce que ça me fait kiffer et vibrer.
Et parce que je crois profondément qu’on guérit plus vite, plus fort, et plus profondément avec, par et dans le collectif.
J’ai vu des femmes arriver fatiguées, fermées, avec des sourires polis et des épaules lourdes.
Et repartir… vivantes. Rayonnantes. Bordéliques de liberté.
Pas parfaites. Et présentes.
Dans une retraite thérapeutique entre femmes, il se passe quelque chose que tu peux pas vivre ailleurs.
Il y a cette force invisible du collectif.
Ce moment où tu lèves les yeux en cercle et tu vois que t’es pas la seule à galérer avec ton corps, ta colère, ta confiance, ton passé.
Ce moment où une autre parle, et c’est ton histoire qui sort de sa bouche.
Ce moment où t’as plus besoin de faire semblant, plus besoin de t’excuser d’être trop, ou pas assez.
La sororité, la vraie.
Celle qui accueille ton bordel avec tendresse, qui te tend la main sans vouloir te réparer,
Celle qui t’aide à te souvenir de qui tu es vraiment, quand toi tu l’as oublié.
Et les thèmes de mes retraites, c’est pas des sujets choisis à la légère.
C’est pas des tendances marketés dans un joli feed instagram...
C’est souvent une claque de la vie, une conversation avec une amie, un rêve, un challenge personnel, une envie de partage, une prise de conscience...
C’est parfois une femme qui m’écrit “j’ai mal ici, est-ce que tu peux m’aider ?”
Et alors je me pose. Je sens. Je canalise. Je rêve. Et là, ça descend.
Le thème s’impose. Le lieu aussi. Et les femmes arrivent. Toujours les bonnes.
Comme si l’appel intérieur avait traversé les murs.
Ce jour-là, Erika a entendu l’appel. Elle a dit oui. Et elle est venue libérer un trauma ancien dans une retraite sur la sexualité féminine. Elle raconte son histoire. Sans filtre. Comme elle l’a vécue.
Ce qui m’a donné envie de travailler sur ma sexualité féminine, c’est mon propre vécu.
Après un accouchement très difficile, j’ai ressenti un grand blocage dans ma sexualité. Cet événement m’a profondément marquée, et je me suis refermée, autant physiquement qu’émotionnellement. Je ne me reconnaissais plus dans mon corps, dans mes désirs, ni dans ma manière d’être femme. Et lorsque j’ai vu apparaître la retraite sexualité, je me suis dit : pourquoi pas ?
Alors avec mon corps, j’étais en train de commencer à faire la paix ! J’avais déjà bien travaillé ma sensualité, mon image, mon regard sur moi. Mais c’est vrai que ma poitrine, c’était pas encore tout à fait ça... Maintenant d’ailleurs, je tiens à glisser que je m’en fous du regard de l’autre ! Je vais à la plage sans soutif !!!!
Mais mon gros blocage, c’était de guérir mon trauma.
Parce que j’avais besoin de plus ! J’avais besoin de CE truc qui me mette face à ma problématique ! Besoin aussi de cette sororité que l’on retrouve que là-bas.
Ayant déjà travaillé avec Emmanuelle et Laetitia sur plusieurs séances ou retraites, c’est naturellement que je me suis sentie en confiance pour venir ! Je savais que je serais bien entourée et surtout écoutée et soutenue, quoi qu’il se passerait ! (Bon, je savais aussi qu’Emmanuelle était la seule à me foutre ce fameux coup de pied au cul qui fait bouger si jamais j’avais besoin.)
C’était une retraite whaou... explosive en émotions ! Je me suis sentie libre, vivante, pleinement femme. Et qu’est-ce que je me suis éclatée ! Ça faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas amusée comme ça.
En vrai de vrai, toute la retraite m’a bousculée mdr !
Que ce soit cette méditation du samedi matin qui m’a libérée d’une puissance incroyable ! À l’atelier de peinture du soir où je me suis sentie VIVANTE et je me suis tellement amusée ! En passant par cette vague humaine du dimanche après-midi qui était tellement émouvante et où je me suis sentie soutenue et entourée.
J’en ai tellement eus ! J’ai vécu là-bas une VRAIE libération ! Je m’en rappellerai toute ma vie ! Là-bas, j’ai laissé la douleur et le traumatisme de mon accouchement ! Je me suis aussi rendu compte que je n’étais pas un problème !!!! Et que j’avais besoin de vivre et d’arrêter de me mettre en mode survie !
La sororité !!! L’amour !! L’entraide ! Le non-jugement, voilà ce que j’ai vécu là-bas !
Même si l’on était en groupe, les accompagnantes ont été très présentes pour moi ! Elles ont pris le temps et m’ont aussi laissé le temps ! Le groupe était incroyable ! Toutes ces nanas sublimes et gentilles... je me suis sentie à ma place !
C’était OK ! Tout le monde a joué le jeu, personne ne juge ni ne regarde bizarrement. La parole est libre et sans tabou, et j’adore ça !
Tout le monde a raconté son vécu, sa petite expérience ! J’ai appris d’ailleurs que toutes les femmes étaient fontaines, je ne le savais pas !!! Mdr
Je dirais force ! Douceur, bienveillance ! L’ambiance était incroyable, vraiment, et le cadre de sécurité très bien. Je me suis sentie vraiment bien là-bas !
Ce qui a vraiment changé pour moi, c’est cette douleur que je portais en silence depuis mon accouchement. En la libérant, j’ai enfin pu avancer. Mon corps n’est plus seulement associé à la douleur ou à la peur : aujourd’hui, je l’aime, je l’apprivoise... et j’y prends même du plaisir.
J’apprends à jouer avec lui, à ne plus me prendre trop au sérieux, et franchement, ça fait un bien fou !
Avec mon couple, j’apprends encore. Je pense que petit à petit, je lâche prise et j’accepte l’autre maintenant. Par contre, de moi à moi, c’est incroyable ! Mon regard a changé, je m’assume pleinement !
Cette légèreté d’être qui je veux être ! Et de faire ce que je souhaite faire.
Je danse, je séduis, je joue, je vis ! Ah, je me date aussi mdr !!!
Vas-y, fonce ! Ça peut faire peur comme ça ! Mais c’est plus que ça !
Par exemple, sur cette retraite sur le thème de la sexualité, c’est pas que du sexe ! C’est une vraie rencontre avec toi-même ! Avec cette femme intérieure qui ne demande qu’à exploser au grand jour !
C’est aussi une vraie dose d’amour que tu vas t’offrir.
Essence du Désir, c’est oser se faire face pour se reconnecter à soi, à son corps et à son plaisir.
Merci Erika pour ton partage vrai, vivant et courageux. Si tu veux ajouter un mot libre pour les lectrices de cet article, c’est le moment : tu as carte blanche.
Je veux remercier Emmanuelle du fond du cœur pour avoir créé ces espaces uniques, précieux, pour nous, les femmes qui ressentions ce besoin de nous libérer... mais sans savoir par où commencer. Vivre une retraite, c’est un vrai cadeau qu’on s’offre à soi-même, pour mieux vivre après.
Merci d’être cette femme inspirante, entière, et de m’avoir tendu la main tant de fois.
Un immense merci aussi à Gwen, Mélissa et Laetitia – des femmes incroyables, puissantes, inspirantes. Et bien sûr à ce groupe de nanas exceptionnelles : j’ai vécu un moment magique, gravé à jamais en moi. Cette sensation, je ne l’oublierai jamais.
Et si les retraites thérapeutiques entre femmes vous appellent... foncez !
Vous en ressortirez avec une confiance en vous de bombasse.
Des bisous.
Tu sens que ça t’appelle ?
Tu sens que t’es au bord de quelque chose sans savoir quoi ?
Que tu portes des trucs que t’as jamais osé poser, et que t’es fatiguée de porter seule ?
Alors viens.
Une retraite thérapeutique entre femmes, c’est pas une parenthèse. C’est un virage.
C’est un “je me choisis”, un “je suis prête”, un “je veux plus me trahir”.
Et je serai là. Avec d’autres femmes comme toi.
Pas pour te sauver. Mais pour te rappeler que t’as jamais été perdue.
Si tu veux connaître les prochaines dates, les lieux et les thèmes de mes retraites, écris-moi ou vas voir ici
On en parle.
Et si c’est pas pour cette fois, ce sera peut-être pour la suivante.
Mais arrête de croire que c’est pas pour toi. Parce que ça l’est.
Une femme libre, c’est une femme qui ose. Même avec la trouille.
À bientôt, peut-être, au cœur du cercle.
Emmanuelle