Ça faisait un moment que j’avais envie de vous la présenter officiellement ici, sur le blog. Je parle de Marjorie. Ma dame Marjorie. Si tu me suis depuis un moment, tu l’as déjà croisée plus d’une fois : dans mes stories, dans nos échanges, dans nos éclats de vérité que je partage parfois à demi-mot. Tu as peut-être même déjà senti que cette femme-là n’est pas “juste” une collègue, mais un morceau de chemin, un miroir, une sorcière au sens noble, une présence qui compte.
Crédit photo : Céline Machy
On a déjà créé ensemble, on a déjà traversé des espaces, mais je n’avais encore jamais pris le temps de t’ouvrir vraiment la porte de son univers. Et puis Makaïa est arrivée. La retraite du féminin sacré que nous co-organisons et co-animons mi-décembre. Un espace qui, dès le premier souffle, a sonné comme une évidence : un temple, une terre, un appel.
Alors je me suis dit que c’était le moment. La raison parfaite, même. L’occasion de te parler d’elle, de te la présenter pour de vrai, et de t’inviter – oui, clairement – à aller plonger dans tout ce qu’elle porte, tout ce qu’elle ouvre, tout ce qu’elle incarne. Le mieux, évidemment, serait que tu viennes vivre Makaïa avec nous. Mais soyons honnêtes : au moment où j’écris ces lignes, il ne reste plus que deux places. Deux femmes. Deux oui. Et c’est tout.
Alors avant que le cercle se referme, je t’emmène découvrir celle qui co-crée cet espace avec moi. Je lui laisse la parole pour te présenter Makaïa – et peut-être, qui sait, t’ouvrir une porte que tu attendais sans le savoir.
Qui es-tu, en tant que femme et en tant qu’accompagnante ?
Je suis une femme qui a beaucoup traversé et qui sait ce que signifie se relever. Une femme sensible, instinctive, parfois sauvage, profondément humaine. Je suis quelqu’un qui aime rire, ressentir, toucher la vie du bout des doigts, laisser le vent m’apprendre et le silence me parler. Je suis une âme qui marche avec vérité, même quand c’est inconfortable, parce que je sais que c’est là que se trouve la liberté.
Sans masque, je suis juste Marjorie : un cœur ouvert qui fait de son mieux, avec amour.
Quel chemin t’a menée à accompagner les femmes ?
C’est mon histoire qui m’a menée là. Mes blessures, mes renaissances, mes élans, mes chutes et mes recommencements. Chaque étape de ma vie m’a rapprochée de cette mission : comprendre l’humain, écouter les mémoires du corps, honorer le féminin, et offrir ce que j’aurais aimé recevoir dans mes propres traversées.
De fil en aiguille, ce qui était au début une quête personnelle est devenu un appel profond. Je n’ai pas choisi d’accompagner : c’est le chemin qui m’a choisie, et c’est la Vie qui m’a rappelée à mon rôle de gardienne, de guide et de transmettrice.
J’ouvre chaque espace comme on ouvre un temple : avec respect, humilité et gratitude. Mon intention est toujours la même : ramener la personne devant elle-même, là où tout commence et où tout peut se transformer.
J’invite à la vérité, à la douceur, au courage d’être soi.
Je tends la main pour que chacune puisse descendre dans son corps, libérer ce qui pèse, entendre ce qui appelle, et se souvenir de sa propre médecine.
Qu’est-ce que tu cherches à offrir ou à permettre dans tes accompagnements ?
Je cherche à offrir un lieu où l’on peut respirer, se déposer, se reconnaître. Un lieu où l’on peut se délester des mémoires, des peurs, des loyautés invisibles.
Un lieu où le féminin peut se réconcilier avec lui-même, retrouver sa force, sa sensibilité, son intuition. Je souhaite permettre des prises de conscience, des guérisons, des retours à soi.
Je veux que mes accompagnements soient des passages : des portes qui s’ouvrent, des poids qui se libèrent, des femmes qui se relèvent plus vraies, plus alignées, plus puissantes.
Quelle est la médecine que tu portes aujourd’hui ?
La médecine que je porte est une médecine du cœur, du corps et de la mémoire.
C’est une médecine qui réunit : le visible et l’invisible, l’instinct et la conscience, la douceur et la vérité. Je porte une médecine qui invite à descendre dans le corps, à écouter les mémoires enfouies, à libérer ce qui entrave, à réactiver le vivant.C’est une médecine de réconciliation : avec soi, avec son histoire, avec sa puissance, avec sa profondeur.
Une médecine qui ne cherche pas à “soigner” mais à rappeler , rappeler à chacune la force qu’elle porte déjà en elle.
Comment elle s’est révélée au fil de ton parcours ?
Elle s’est révélée en même temps que je me suis révélée à moi-même. Au fil des épreuves, des transformations, des rencontres initiatiques, la vie m’a invitée à écouter mes ressentis, à honorer mes dons, à faire confiance à ce que je percevais depuis toujours.
Ce n’est pas arrivé d’un coup : c’était un chemin, une succession de passages où j’ai dû mourir à certains anciens espaces pour laisser émerger ma vérité. Chaque soin que j’ai reçu, chaque nuit que j’ai traversée, chaque guérison que j’ai vécue a affiné cette médecine.
Aujourd’hui, elle est l’évidence de tout mon chemin : une synthèse vivante de ma sensibilité, de mes apprentissages et de mon âme.
Qu’est-ce qui, dans ta sensibilité et ton histoire, influence ta manière d’accompagner ?
C’est ma traversée de la vie qui me donne cette manière d’être : humaine, profonde, authentique. Ma sensibilité me rend capable de sentir les nuances, les non-dits, les mémoires. Mon histoire m’a appris la compassion, la patience, la finesse, la vérité.
Je sais ce que c’est de perdre pied, de chercher un sens, de vouloir guérir, de vouloir comprendre. Je sais aussi ce que c’est de renaître, de retrouver la lumière, de reconnaître sa force.
Alors j’accompagne avec cette présence-là : une présence qui comprend, qui accueille, qui ne brusque pas mais qui ne laisse pas non plus fuir ce qui doit être transformé.
SI mon accompagnement était une couleur il serait un mélange de noir profond et d’or incandescent. Le noir pour la matrice, les profondeurs, les mémoires, l’inconscient, l’intime. L’or pour la guérison, la lumière, la vérité, la renaissance.
C’est une vibration d’alchimie : un passage du dense au subtil, du chaos à la clarté, de la fragmentation au retour à soi.
Comment tu te laisses traverser, toi, dans un espace comme Makaïa, la retraite du féminin sacré dans le Sud de la France ?
Dans Makaïa, je deviens canal. Je m’abandonne au souffle qui me traverse, à la sagesse qui descend, aux intuitions qui se présentent sans que je les cherche.
Je me laisse guider par le vivant, par le groupe, par les mémoires qui remontent, par l’énergie qui se tisse entre les femmes. Je ne contrôle pas : je ressens, j’écoute, j’ajuste, je me laisse être traversée.
Je deviens le pont entre la terre et le subtil, entre le cœur et la matière. Dans Makaïa, je suis pleinement Marjorie : une femme médecine à nu, en présence, en résonance avec ce qui se joue, offrant un espace où chaque femme peut rencontrer sa propre vérité.
À quel moment tu as senti que nos chemins se répondaient ?
En réalité je ne saurais pas réellement définir ce moment là, je crois que dès notre tout premier visio il y a 3 ans maintenant, quelque chose dans ta vibration ne m’étais pas inconnu, comme quelque chose qui se rappelle en moi, et puis le temps est passé.
Ensuite est venue la formation entreprenariat, être en ta présence était pour moi fluide, simple et il y avait quelque chose de totalement naturel dans nos échanges. J’ai su très vite que notre duo allait cheminer au delà de cet espaces. C’était comme une évidence.
Qu’est-ce que tu as perçu dans notre manière instinctive de travailler côte à côte ?
Je crois que nous n’avons pas forcément besoin de mots pour nous comprendre, qu’un regard, un geste suffit à nous passer l’information, je sais que nous n’en sommes pas à nos premières vies ensemble egalement dans des contextes de guérison, et ça nos âmes s’en souviennent alors la magie opère naturellement.
Crédit photo : Céline Machy
La naissance de Makaïa, la retraite du féminin sacré
Makaia l’énergie qui se dégage de cet espace est pour moi un cadeau emballé d’un gros noeud rouge. C’est l’incarnation du mystique, du vivant, de la sorcière qui nous habite profondément toute les deux, c’est tout ça qui m’a parlé. Même juste à nous deux j’aurais voulu vivre l’instant 😅
Comment tu décrirais l’énergie qui a donné naissance à Makaïa ?
Je pense que l’énergie qui lui a donnée naissance est celle d’un appel qui ne se discute pas, une énergie de sororité, de magie brute, de vérité sans fard.
Makaia est née comme naissent de vrais espaces, d’un frisson, d’une évidence, d’un battement de cœur commun.
Le nom : Makaïa
Pour moi Makaia a la resonnance d’un mantra ancien, d’un mot qui ouvre à un espace alchimique, une porte entre les mondes.
J’y dépose la symbolique d’un temple vivant, j’y dépose la guérison, la vérité, le retour au corps.
J’y dépose aussi la sororité sacrée car j’ai la certitude que lorsqu’une femme se révèle elle emmène d’autres femmes avec elle.
Quelle énergie tu aimerais que les femmes ressentent en l’entendant ?
J’aimerais qu’elles ressentent l’appel dans leur ventre. J’aimerais qu elles sentent la terre, le feu, le mystique. L’invisible qui se tisse derrière ce mot.
Quelle est l’intention profonde de cette retraite du féminin sacré, selon toi ?
Selon c’est de ramener chaque femme au centre d’elle même. Loin du bruit, des attentes , loin des rôles.
Pour revenir au cœur, à la vérité intérieur, à la sagesse du corps. C’est une retraite qui invite à descendre en soi, à écouter ce qui s’y murmure , à toucher des espaces qu’on ose pas toujours regarder. Un lieu on l’ont Pau se déposer sans masque et retrouver sa puissance.
Qu’est-ce que Makaïa vient réveiller, adoucir, révéler ou libérer ?
Makaïa réveille la femme profonde, celle qui sait, celle qui sent , celle qui n’a pas oublié ses racines. Elle révèle des part enfouies , la sensuelle, la sauvage, la créatrice, la guérisseuse. Toutes celles qui n’attendent qu’un espace pour respirer.
Elle libère les peurs, les injonctions , les loyautés invisibles qui empêchent d’être pleinement soi.
Makaïa vient ouvrir une porte, celle d’un espace où on peut enfin se rencontrer vraiment.
Qu’est-ce que tu souhaites qu’une femme puisse toucher en elle pendant ces trois jours ?
Je souhaite qu elle touche à sa vérité. Qu’elle sente son corps comme un allié, qu elle entende ses intuitions , qu elle sente reconnecte à son pouvoir instinctif.
Je souhaite qu elle touche sa douceur autant que sa force, son mystère autant que sa lumière. Qu’elle sente qu elle n’est pas seule mais qu’elle fait partie d’une lignée , d’une sororité , d’un vivant qui la dépasse.
Je souhaite qu elle reparte avec un " oui " intérieur , un oui à elle même , à sa guérison un oui à sa vie .
Ce que nous allons faire vivre aux participantes de cette retraite Féminin Sacré
Je vais guider les femmes à travers un ensemble de pratiques profondément transformatrice toutes centrées sur le corps, le souffle et le sacré.
Pourquoi ces pratiques-là du féminin sacré, dans cette saison-là, sur ce thème-là ?
Parce que c’est pratique répondent exactement à l’énergie du moment, une saison qui invite au dépouillement, à l’introspection, au retour à la vérité intérieure.
Elles sont en totale résonance avec le rythme du vivant et le thème de Makaia , la femme profonde, vraie, instinctive.
Qu’est-ce que tu veux permettre aux femmes à travers ta contribution dans Makaïa ?
Je veux leur permettre de revenir dans leur corps, là où se trouve la vérité. Je veux qu’elles puissent respirer, libérer , renaître .
Je veux leur offrir un espace où elles peuvent laisser tomber leur protection, rencontrer leur part blessées, célébrer leurs parts lumineuses et se réconcilier avec tout ce qu elles sont.
Qu’est-ce qui rend notre duo juste pour un espace comme Makaïa ?
Il est juste parce qu il repose sur une évidence intérieure, on ne joue pas de rôle, on se complète naturellement, avec simplicité, sincérité et vérité .
Entre nous il n’y a ni compétition, ni comparaison, il y a une alliance.
Crédit photo : Céline Machy
En quoi nos sensibilités se complètent ?
Toi tu portes une sagesse douce, ronde, enveloppante . Tu crées des espaces sécurisants où le cœur peut se déposer. Ta présence est stable , posée, elle ramène au calme , à la sagesse , à la fluidité du vivant. ( ohhhhh merci <3)
Moi je porte la vision instinctive, la médecine du corps . J’ouvre des passages où je réveille, j’active , j’amène là où la vérité mérite d’être vue.
Ensemble nous sommes l’équilibre , qui forme un cercle ou rien n’est laissé de côté .
Et les femmes elles gagnent un espace plus grand. Deux voies, deux présences, deux intuitions, c’est deux fois plus de portes d’entrée vers elle même .
Elles gagnent la possibilité d’être vue sous plusieurs angles, tenues par plusieurs mains et accompagnées par différentes sagesses féminines , ce que l’une ouvre l’autre peut le soutenir. Ce que l’une ressent , l’autre peut le mettre en mots. C’est un accompagnement complet, riche, multiforme .
Qu’est-ce qui crée la sécurité, la profondeur ou l’intensité quand on co-facilite ensemble ?
C’est notre transparence, notre authenticité et notre confiance mutuelle. C’est le respect profond que l’on a l’une pour l’autre. C’est notre capacité à nous écouter , à ressentir ce qu il se passe dans l’espace, à nous ajuster sans ego . C’est notre complémentarité naturelle , quand l’une guide l’autre tient
Quand l’une ouvre l’autre sécurise Quand l’une intensifie l’autre apaise .
Mais c’est aussi la vérité qu on incarne , on ne fait pas semblant, on ne joue pas et je crois que c’est extrêmement sécurisant pour des femmes.
Qu’est-ce qui distingue Makaïa des autres retraites que j’accompagne ?
Elle se distingue parce que ce n’est pas juste une retraite, c’est un passage. Un espace qui demande une implication intérieure, un dépouillement, une authenticité.
Et surtout makaia est une co creation, ce que nous faisons à 2 Emmanuelle et moi existe seulement ici dans cet espace. Il y a une profondeur, une densité , une vibration quasi chamanique qui fait de makaia un espace initiatique, pas seulement un espace de bien être ou de reconnexion.
Makaïa, Elle porte son identité propre parce qu'elle est née d’un appel et non pas d’un concept. Elle n’a pas été pensée elle s’est imposée. Elle porte le sacre, le mystique, l’instinctif. Elle invite au retour à la femme profonde. Son nom, son essence, son intention ne ressemble à aucune autre. Makaia est une âme et c’est cette âme qui lui donne sa signature.
La force principale de makaïa serait la transformation incarnée. Pas intellectuelle, pas idéalisée, pas théorique: incarnée . Une transformation qui se vit dans le corps, dans le souffle, dans la mémoire, dans la vibration. Une transformation qui naît du duo que nous formons, de la profondeur du groupe, des pratiques puissantes et de la vérités de l’espace .
Qu’est-ce que tu aurais envie de dire à une femme qui sent l’appel mais qui n’ose pas encore ?
Je lui dirais que l’appel n’est jamais un hasard, c’est une mémoire qui se réveille, une part d’elle quifrappe doucement à la porte pour lui rappeler qu elle mérite plus de présence, plus d’amour, plus de vérité. Je lui dirais que personne ne l’attend parfaite, prête ou " suffisamment avancée " . Je lui dirais qu elle a juste besoin d’être elle, ici et maintenant.
Quel vœu tu portes pour les participantes ?
Que chaque femme retrouve la beauté sauvage de son propre rythme, qu elle se souvienne de son corps comme un temple. Je porte le vœu qu elle repartent avec un ancrage plus stable, une reliante sincère avec le cœur et la certitude profonde qu elles ne sont plus seules sur le chemin.
Que chacune reparte Légère , ouverte, rassemblées.
Avec cette sensation rare de s’être retrouvée, vraiment retrouvée.